Poussières émises par la carrière de Bierghes : "l’erreur date de 2014", dénonce pour Rebecq Vivant,
Pour le mouvement Rebecq Vivant, la majorité de l’époque aurait dû davantage défendre les riverains au moment de l’introduction du permis.
- Publié le 20-04-2024 à 12h16
Même si les nuisances sont provoquées par les Carrières Unies de Porphyre (CUP), qui exploitent le site de Bierghes, les autorités communales ont aussi leur part de responsabilité, estime le mouvement citoyen Rebecq Vivant, qui souhaite réagir aux propos tenus lors du conseil communal de ce mardi 16 avril.
"La bourgmestre affirme posséder peu de moyens d’action envers les Carrières Unies de Porphyre, mais il ne faut pas oublier qu’en 2014, elle faisait partie de la majorité (Action Communale) en compagnie du MR. Lorsque l’entreprise a introduit sa demande de permis, les autorités n’ont pas pris de mesures en faveur des riverains. Du coup, ils n’ont plus de moyens d’action aujourd’hui…"
Pour Rebecq Vivant, les intérêts de tous les acteurs doivent être défendus. "Nous ne sommes pas pour la fermeture des carrières. Le plus important est d’aboutir à un permis équilibré, qui permette l’exploitation du site dans le respect des riverains. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Les habitants de tous les villages de Rebecq se plaignent des nuisances. L’erreur a été commise en 2014, car, quand on analyse le permis, il n’y avait pas de points d’attention pour les riverains."
"Ce n’est pas le rôle des riverains de venir avec des normes"
Pour Rebecq Vivant encore, une pression doit être mise pour que les bureaux d’études effectuent des études supplémentaires, afin de bien déterminer les conséquences de l’exploitation des sites sur la population. "C’est ce qui s’est passé avec Sagrex, à Quenast. On ne les lâche pas et ils mènent donc des études supplémentaires pour éviter que leur permis soit recalé. C’est le reproche que l’on fait à la majorité. Elle n’a pas imposé de mesures pour les riverains. Que ce soit au niveau des poussières ou des détonations. Ce n’est pas le rôle des riverains de venir avec des normes, mais bien à la Commune, qui doit défendre ses citoyens. C’est d’ailleurs le cas dans les autres communes qui ont un site d’exploitation sur leur territoire."
Rebecq Vivant souhaite ainsi prendre la défense des riverains, "parce que les habitants de tous les villages de Rebecq dénoncent ce qui se passe. Malheureusement, nous ne sommes pas entendus. Pour Bierghes, le permis a été octroyé en 2014, on ne sait pas quand il devra être renouvelé. Par contre, Sagrex va bientôt introduire une demande de permis pour Quenast et nous sommes prêts à analyser le dossier, avec une série de personnes compétentes en matière de permis d’exploitation."